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Communications unifiées, email, messagerie instantanée, visio-conférence, réseau social, intranet 2.0… Au fil des ans, les technologies de communication et de collaboration se sont empilées dans les entreprises dans une optique plus tactique que stratégique. Au point qu’au chapitre du collaboratif, les organisations se retrouvent dans une situation similaire à celle vécue au début des années 2000 où les intranets fleurissaient dans une même entreprise sans aucune logique. Il faut dire que le marché foisonnant et atomisé des outils collaboratifs n’arrange rien. Plus que jamais, l’urbanisation des systèmes collaboratifs devient un impératif.

Dans une étude publiée en avril 2013, Gartner pointait la cause des échecs d’une très large majorité (90% !) de projets de réseau social d’entreprise (RSE) : le manque d’objectifs clairs associés au déploiement de la technologie sociale et collaborative. Pour éviter ce fiasco, l’analyste américain conseille notamment de bien définir la communauté cible du RSE et d’identifier les bénéfices métier attendus. Un outil collaboratif ne révélera en effet toutes ces vertus (productivité, réactivité, agilité…) que si l’usager perçoit son utilité dans le cadre de ses responsabilités opérationnelles…